Mémé dans les orties, Aurélie Valognes

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Hello mes Fétiches ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d’année, que vous avez profité de vos proches et que vous avez été bien gâté par le Père Noël ! ^^

En tout cas, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2020 ! Qu’elle vous apporte la santé, l’amour, la chance, le bonheur, bref, tout ce que vous souhaitez !

Je reviens vers vous aujourd’hui pour vous parler de ma lecture d’hier soir. Oui, oui, c’est tout frais et encore bien imprégné donc c’est parti !

Histoire : Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie… jusqu’au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur  !

Bon, l’idée de base me plaisait beaucoup, je trouvais que mettre en « héro » un anti-héro du troisième âge hyper intéressant et original. Malgré une écriture légère et bon enfant, un style qui va droit au but et des scènes plutôt coquasses, ce livre est une grosse déception pour moi.

Si vous ne voulez pas être spoilé, ne lisez pas ce qui est en couleur !

Certaines scènes sont à mes yeux dénuées d’intérêts voire complètement inutiles. Le passage de l’arrestation (aussi bien chez le personnage principal comme au commissariat) est une succession de clichés risibles et fantasques. Jamais une enquête / interrogatoire ne se déroule ainsi dans ce genre d’accusation et je sais de quoi je parle. Quant à la défense par une avocate qui n’a jamais eu le loisir de défendre qui que ce soit vient défendre ce pauvre Ferdinand et devinez qui c’est ? La mamie geek bien évidemment !

La fin est d’une banalité frivole où tout s’arrange comme par magie. Enfin, il allait changer de vie, déménager à l’autre bout du monde, pour rejoindre sa famille… Même si l’idée de quitter la mamie geek, Mad sa nouvelle attraction (la grand-mère de Juliette) et même Juliette, la fillette mature, attachante et pot de colle, laisse un petit goût amer, on se dit que c’est pour son bien. Et pouf, comme ça, on fait plutôt revenir sa famille en France… Mouai… Un peu trop facile !

Et je ne parle même pas du caractère de ce Ferdinand, qui passe avec une facilité déconcertante de son côté bourru, effrayant et atrocement sadique (le passage du réveil de bébé par pure méchanceté gratuite est un exemple flagrant), à un vieil homme intimidé, renfermé, voire charmé par sa voisine… Hum !

Voilà, ce qui m’a dérangé, c’est ce mélange d’incohérence, cette légèreté un peu trop légère et ce style d’écriture un peu maladroit. Cependant, j’ai découvert à la fin du livre que l’auteur était passée par l’auto-édition et que c’était son premier roman. Alors, je suis certes déçue, mais compréhensive. Je ne cherche pas à détruire ce livre très petit, qui se lit vite et bien. Je vous conseille plutôt de vous faire votre propre opinion sur le sujet.

N’hésitez pas à me laisser vos avis sur ce bouquin
et je vous dis à très bientôt ! (✿◠‿◠)

Un commentaire sur « Mémé dans les orties, Aurélie Valognes »

  1. Tout d’abord, je te souhaite une belle et douce année 2020.C’est vrai que ce livre me semblait sympa, du coup je n’ai pas lu la partie en rose. J’aime bien les histoires un peu décalées.Je vais voir si je me laisse tenter ou si je craque et que je viens lire la parie colorée.

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