Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec vous un petit bout de mes neuf mois de grossesse avec ma petite princesse, ma fée, ma force, mon oxygène, ma vie, celle qui à présent représente tout.
Tout a commencé par un retard de règles d’une semaine, puis deux, d’un test fait dans la salle de bain un beau matin en cachette (mais pendant les 5 minutes d’attente, Papa Fauve eut la bonne idée d’entrer sans frapper…), de vagues d’excitation mêlée d’angoisse, de questions malgré cette grossesse désirée arrivée plus tôt que prévu (6 mois environ pour un premier enfant m’avait dit le médecin… Oui, oui ! Du premier coup pour ma part).
Et puis, ces longs mois où avec Papa Fauve ont gardait le secret, jusqu’à la première échographie, puis la joie de l’annoncer à nos proches, nos amis…
Les achats de bouquins sur la grossesse, où tout est expliqué jour par jour jusqu’à l’accouchement, les livres sur les mamans débutantes, les longues soirées à surfer sur le net, sur les forums de mamans et futures mamans, la liste de naissance à commencer et puis les idées de prénoms qui commencent à surgir.
Fille ou garçon, quel prénom, on regarde tout, l’étymologie, l’origine, la signification, la prononciation, si ça colle bien au nom de famille, etc. Le plus dur ? Se mettre d’accord avec le papa.
Et puis la seconde échographie et le verdict. On se plonge dans la recherche de prénom de manière plus assidue. On annonce le sexe du bébé aux proches. Entre temps, mon ventre s’arrondis toujours davantage. J’ai une envie de fraises comme toujours, mais là, j’ai le droit de me lâcher !
Et puis, la dernière échographie, on pense aussi aux cours de préparation à l’accouchement auprès d’une sage-femme, car pour un premier bébé, on a souvent besoin de savoir, d’appréhender au mieux la venue de notre mini-moi. Et puis, notre corps commence à vraiment fatiguer. Personnellement, j’ai développé une sciatique à 7-8 mois, alors que je travaillais toujours. Dur, dur… Cela a duré trois bonnes semaines !
Ne pouvant plus marcher comme avant et malgré toutes mes précautions pour ne pas me jeter sur la nourriture, j’ai littéralement « éclaté ». Bonjour les vergetures sur le bas ventre ! Alors les crèmes soi-disant préventives, merci bien, mais ça ne fonctionne pas. Si on a la peau extensible, on l’a, sinon, on ne l’a pas, point !
Depuis le début de ma grossesse, je n’ai pas eu à me plaindre, aucune nausée, aucun souci avec les odeurs, pas de grosses fringales (hormis le premier mois où j’avais une envie irrépressible de pâtes / spaghettis à la bolognaise), pas de sautes d’humeur inexpliquées si ce n’est mon hypersensibilité décuplée. Je me suis mise à pleurer à chaudes larmes devant l’épisode de Friends où Rachel doit partir pour Paris (la fin en somme). Un épisode que je connais pourtant par cœur, et ba là, gros chagrin !
Le dernier mois, je me suis mise à avoir des démangeaisons à m’arracher la peau, notamment sur le ventre. Une fois bien hydrater avec une crème spéciale, au bout de deux semaines, ça s’est amenuisé pour disparaître complètement. Néanmoins, plus on se rapprochait de la date fatidique, plus j’avais hâte de pouvoir tenir mon bébé dans mes bras. C’est le moment de penser à préparer sa valise pour la maternité !
La fin du parcours marque aussi le début des paris : la date de la naissance…
Tout le monde s’y met. Féeline est née dix jours avant la date présumée.
Il aura fallu une nuit blanche, une pleine lune pendant laquelle je n’arrivais toujours pas à trouver le sommeil, puis plouf ! Perte des eaux… Départ pour la maternité avec Papa Fauve ultra serein.
Cependant, ce fut l’une des journées les plus longues de mon existence. Arrivée à 4h30, l’infirmière me dit qu’il faut que mon col soit ouvert à 3 cm pour poser la péridurale. Hors, j’étais à 2 cm. Sauf que cela a duré jusqu’à 15h30 !! Avec des contractions se faisant plus fortes et plus rapprochées. Papa Fauve, quant à lui lisait tranquillement, il m’a d’ailleurs proposé un bouquin, comme si j’avais la tête à lire !!! Il a osé me dire trouver le temps long… Ce à quoi je lui ai répondu qu’on pouvait échanger nos places !!! Ah, les hommes !
Quand enfin, la péridurale me fut posée, oh quel soulagement ! Je n’ai absolument pas senti la piqûre. Par contre, j’ai grimacé quand quelque minute plus tard, l’infirmière m’a perfusé le poignet.
A 18h45, ma petite princesse était parmi nous. Ce bonheur est indescriptible, unique…
La rencontre avec son bébé, après une attente de neuf mois, est tout simplement magique !