Hey mes Fétiches ! Je vous propose aujourd’hui de vous parler de confiserie et plus particulièrement de chocolat. Comme vous le savez (ou pas encore), le chocolat et moi c’est une grande histoire d’amour ! 🙂 Nous arrivons à l’époque d’Halloween et ses précieux bonbons et chocolats, sans parler bien évidemment de Noël qui arrive à grands pas… Et quelle confiserie est atypique de cette fête païenne ? Vous aurez deviné : la papillote !
Cette succulente confiserie rectangulaire entourée d’un papier brillant plié d’une certaine façon est née (tenez-vous bien) d’une histoire d’amour entre un confiseur timide et sa dulcinée logeant à l’étage… Voilà à présent deux siècles que la papillote symbolise le partage de la gourmandise en famille, entre amis, en amoureux, avec les siens et surtout au moment des fêtes de fin d’année.
Vous ne mangerez plus une seule papillote sans vous rappeler son origine lyonnaise légendaire…
La légende veut que la papillote soit née aux alentours de 1790 de l’idée romantique d’un jeune commis assez timide qui voulait déclarer sa flamme à l’élue de son cœur en lui offrant des douceurs enveloppées de billets doux. Une idée plutôt mignonne si ce n’était qu’il puisait ces douceurs dans le stock de son patron, un certain monsieur Papillot, confiseur installé à Lyon dans le quartier des Terreaux.
Prenant le joli cœur sur le fait, monsieur Papillot le renvoya sur le champ mais garda tout de même son idée qu’il reprit pour son commerce en remplaçant bien évidemment les billets doux par des messages assez courts. Naquit alors la papillote, chocolat ou pâte de fruit accompagné d’un dessin, un rébus, une citation amusante, de proverbes en tout genre, et enveloppé d’un papier doré brillant aux extrémités frangées.
Pour les fleurs bleues comme moi, sachez qu’il existe deux fins plausibles à cette légende lyonnaise… L’une malheureuse où le commis est renvoyé et ne reverra plus jamais l’élue de son cœur… Et la seconde, où malgré son renvoie, il épouse sa bienaimée, qui n’était autre que la nièce de monsieur Papillot, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Bla bla bla.
Le succès commercial…
Ce n’est qu’un siècle plus tard que la papillote prendra réellement son envol, avec les investissement des familles Thomas et Pelen dans la fondation de la chocolaterie Révillon, sur l’actuelle avenue Général-Leclerc (7e arrondissement).
La papillote se décline aujourd’hui en dizaines de références, chez Révillon toujours, mais aussi chez Voisin ou Janin. Chocolats fourrés, blancs, au lait ou pralinés chez Voisin. Chez Janin, elle inclut toute la gamme de chocolats de la Maison qui emballe ses créations à la main. Chez Révillon, elle se décline en plusieurs dizaines de références (pâte de fruits, bonbons ou truffes de chocolats) enrichissant sa ganache chaque année : marrons, calissons, fruits secs, meringue cookies ou spéculoos… et proposant même une personnalisation de ses messages. En revanche, on ne sait toujours pas si l’idylle entre les deux tourtereaux à l’origine de la légende s’est poursuivie ou si la fin des papillote signa aussi celle des papillons.
Et vous ? Aimez-vous les papillotes ?