Le fantôme de l’Opéra

Hey mes Fétiches ! Je vous présente aujourd’hui la seule et unique version du « Fantôme de l’opéra » qui vaut le détour.

Qui n’a jamais entendu parler de ce célèbre fantôme ? Bien évidemment je ne parlerai pas du navet qui est sorti en 2004, je ne citerai que le chef d’oeuvre de 1990, tourné à l’opéra Garnier, sur les lieux authentiques de l’intrigue. Téléfilm de Tony Richardson (en deux épisodes de 1h30).

Des acteurs français et américains se mêlent pour notre plus grand bonheur !
Avec Charles Dance (Erik – le fantôme), Teri Polo (Christine Daaé), Burt Lancaster (l’ancien directeur de l’opéra), Adam Storke (le comte de Chagny), Ian Richardson (Mr Cholet), Jean-Pierre Cassel (l’inspecteur Ledoux), Andréa Ferréol (la Carlotta)…

 

Image associéeRésumé: Christine Daaé est une jeune chanteuse inexpérimentée qui est engagée à l’Opéra Garnier grâce à une recommandation du comte de Chagny. La Carlotta, la Diva et épouse du nouveau directeur, refuse de lui faire intégrer les chœurs et la relègue à la lingerie. Christine apprend que le bâtiment est « hanté » par un obscur personnage que l’on surnomme « le fantôme » et qui donne depuis des années toutes les directives pour gérer l’opéra, et assassine froidement quiconque ose s’opposer à sa volonté, ou quiconque voulant découvrir son identité. La nouvelle direction n’entend cependant pas les choses de cette oreille, et décide d’y mettre rapidement bon ordre malgré les mises en garde de l’ancien directeur. Mais le fantôme, insaisissable, reste une énigme et tous sont obligés de se plier…

Le fantôme entre-temps, a découvert la jeune Christine et lui propose de devenir son professeur de chant. Pleine d’innocence et de pureté, la jeune femme, fascinée, accepte. L’énigmatique personnage ne tarde pas à tomber éperdument amoureux de Christine, qui lui voue, quant à elle, une admiration sans bornes. Grâce aux bons conseils de son « maestro » , Christine est choisie comme remplaçante de la Carlotta pour interpréter Marguerite dans Faust de Gounod. Pour Christine, c’est enfin l’occasion d’une reconnaissance, mais c’est sans compter la jalousie et les machinations de la Carlotta qui le soir de la représentation ne va pas hésiter à faire boire à sa rivale une étrange tisane…

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Charles Dance est parfait en fantôme solitaire, froid et mélancolique. Il est plus connu actuellement sous les traits de Tywin Lannister (dans Game of Thrones).

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Dans le roman de Gaston Leroux, publié en 1910, il est question d’un mystérieux locataire des souterrains de l’opéra Garnier surnommé « le fantôme ». L’auteur s’est en fait inspiré des phénomènes étranges qui se sont succédés à la fin du XIXe siècle et qui ont suscité les pires rumeurs: l’effondrement d’un lustre pendant une représentation qui a fait de nombreuses victimes (effondrement qui aurait été provoqué volontairement), un machiniste retrouvé pendu, les menaces par lettres…

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En réalité, les directeurs de l’opéra se sont vus réclamer environ 20 000 francs par mois par un certain « fantôme de l’opéra », qui exigeait aussi d’avoir l’usage exclusif de la loge n°5. Même si au départ, cette requête n’avait pas été prise au sérieux, suite au pendu et à des lettres de plus en plus menaçantes avec des passages à l’acte et des faits pour le moins mystérieux se déroulant à l’intérieur de l’opéra, les dirigeants furent contraints de demander l’aide de la police (qui malgré de nombreuses descentes dans les catacombes, n’ont rien trouvé de concluant). Par ailleurs, une jeune chanteuse nommée Christine Daaé aurait rencontré le personnage légendaire.

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Ce dernier a donc réellement existé, même si l’histoire initiale est quelque peu différente. Tout commence vers 1873, où Paris est à cette époque en pleine reconstruction (suite à la guerre dévastatrice avec la Prusse) et depuis 1860, on parle de la construction d’un bel opéra, idée soufflée par l’empereur lui-même. La construction fut confiée à Charles Garnier, un grand architecte de l’époque. Cependant, le projet fut long et périlleux, avec de nombreux problèmes d’argent et de divergences d’opinions qui contribuèrent à de longues années de chantier.

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D’après des rumeurs et dires de l’époque, tout a débuté avec un jeune homme, promu à une grande carrière de pianiste. Etudiant au conservatoire de musique, il partageait une belle histoire d’amour avec une jeune ballerine du même conservatoire. Ils se seraient fiancés et auraient arrêtés une date de mariage, bref le bonheur assuré en somme. Cependant, un terrible incendie survint au conservatoire en octobre 1873, faisant de nombreuses victimes dont sa fiancée et laissant des marques irréparables sur le corps et surtout le visage du jeune homme, presque entièrement ravagé par les flammes. Il se retrouva donc sans rien, sans son amour, sans visage, sans vie et trouva refuge dans les souterrains de l’opéra Garnier. Il était comme mort, après tout, il l’avait été déclaré dans l’incendie par les autorités. Il ne révéla à personne sa véritable identité et vivait caché, dans l’obscurité où personne ne pouvait voir sa monstrueuse apparence et où la musique lui ravivait un soupçon de bonheur. On dit qu’il continua son oeuvre musical.  
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Cependant, certains témoignages et rumeurs d’hommes et de femmes vinrent bâtirent la légende d’un fantôme qui hanterait les sous-sols de l’opéra. Les premières rumeurs vinrent du personnel de l’opéra, tels les machinistes et les femmes du corps de ballet (l’opéra a officiellement été ouvert le 5 janvier 1875), qui entendaient souvent une voix s’élever tard le soir, venant des profondeurs de l’opéra, ils entendaient parfois de la musique et disaient avoir l’impression d’être épiés… Son corps n’a cependant jamais été retrouvé et le mystère reste entier.
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Teri Polo est sublime dans le rôle d’une innocente Christine Daaé.
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En résumé, l’œuvre de Leroux est fictive même si elle est partie d’un fait réel. L’histoire de la cantatrice n’a malheureusement jamais pu être prouvée et le fantôme n’ayant jamais été démasqué ni retrouvé, le doute persiste.

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Fiction ou réalité ? A vous de voir…

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Mais, je vous conseille vivement ce téléfilm à la réalisation fort bien maîtrisée, aux acteurs parfaits et au décor authentique. L’opéra de Paris est à couper le souffle et on peut enfin voir des pièces cachées, ainsi que les dessous de ce mythique monument.

Les musiques sont superbes, les costumes impeccables et le scénario est très réaliste et bien ficelé. Bref, un chef d’oeuvre malheureusement méconnu. Un gros point positif pour Andrea Ferreol qui interprète magnifiquement bien la jalouse Carlotta !

Pour la petite anecdote, il y a aussi la présence d’Anne Roumanoff , si, si, je vous assure… Elle joue le rôle d’une cantatrice secondaire.

Voici une petite vidéo pour vous montrer l’ambiance sombre et baroque de ce téléfilm :

(Désolée pour le léger décalage du son au début de la vidéo) Mea Culpa (*′☉.̫☉)

N’hésitez pas à commenter, je serai curieuse de connaître votre avis sur cette oeuvre ou l’origine de sa légende. (*‿*✿)

6 commentaires sur « Le fantôme de l’Opéra »

    1. Oui, le film de 2004 a fait couler beaucoup d’encre négative. Personnellement, je trouve que ce film est une aberration, voilà pourquoi je tiens à mettre en avant la seule version qui mérite qu’on s’y attarde.
      Bon vendredi 😉 Bisous

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